Quatrième de couverture
Ferdinand vit seul dans sa grande ferme vide. Et ça ne le rend pas franchement joyeux. Un jour, après un violent orage, il passe chez sa voisine avec ses petits-fils et découvre que son toit est sur le point de s’effondrer. À l’évidence, elle n’a nulle part où aller. Très naturellement, les Lulus (6 et 8 ans) lui suggèrent de l’inviter à la ferme. L’idée le fait sourire. Mais ce n’est pas si simple, certaines choses se font, d’autres pas…
Après une longue nuit de réflexion, il finit tout de même par aller la chercher.
De fil en aiguille, la ferme va se remplir, s’agiter, recommencer à fonctionner. Un ami d’enfance devenu veuf, deux très vieilles dames affolées, des étudiants un peu paumés, un amour naissant, des animaux. Et puis, Paulette…
Cela faisait un petit temps que ce livre traînait dans ma PAL. C'est sur un coup de tête que j'ai choisi de commencer ce livre alors que j'en avais déjà plusieurs en cours. Mais j'avais envie d'une jolie histoire qui met du baume au coeur et j'étais à peu près certaine de trouver cela dans ce roman. Je ne me suis pas trompée, voici même mon premier coup de coeur de l'année !
Il s'agit du second ouvrage de l'auteure que je découvre et je pense pouvoir dire qu'elle fait d'ores et déjà partie de mes auteurs préférés. Je n'ai d'ailleurs qu'une hâte : découvrir les deux autres romans qu'elle a à son actif jusqu'à présent. Voyez-vous, j'aime la façon qu'elle a de raconter la vie, avec ses joies et ses peines, en mettant en scène des personnages charismatiques, naturels et réalistes.
Si dans ce roman, les protagonistes sont très nombreux, ils sont néanmoins tous, autant qu'ils sont, attachants et attendrissants. lls sont le genre de personnes avec qui vous vous arrêteriez volontiers pour échanger quelques mots, donner un coup de main et aux côtés de qui il serait plutôt agréables de vivre.
J'aime également la façon qu'à Barbara Constantine de mélanger les générations. Comme cela avait déjà été le cas dans Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom, c'est un aspect qui me plait beaucoup car il met en avant l'entraide, les bonnes intentions,... Cela peut paraître un peu idéaliste, voire naïf, mais je suis persuadée que si chacun faisait quelques efforts pour aider son prochain, avoir un mot gentil ou simplement offrir un sourire, le monde tournerait bien plus rond. Autrement dit, j'apprécie de savoir que je ne suis pas la seule à penser que ce n'est pas dans l'individualisme régnant dans notre société que l'on risque de trouver des solutions pour que le monde aille mieux.
Autre chose qui m'a beaucoup plu : la place donnée aux animaux. Entre un âne, un chien et des chats à qui une place importante est donnée dans la vie de ces personnes, j'étais aux anges. Parce que oui, pour moi, les animaux c'est super important et que je ne m'imagine pas vivre sans en être entourée.
Pour l'écriture, je suis fan. Franche et authentique, la plume de l'auteure est en parfaite adéquation avec son histoire.
En quelques mots
Des personnages attachants, les générations qui s'entraident, une histoire incroyable qui raconte la vie avec simplicité et authenticité, et qui permet de remettre un peu en question notre mode de vie. Je n'ai strictement rien à reprocher à ce roman qui est un joli coup de coeur et que je ne peux que vous conseiller de dévorer !
Editions Le Livre de Poche
288 pages
6,60 €
"Et là, en pyjama, au milieu de la cour, le fond du pantalon encore humide, il s'est demandé très sérieusement comment il allait faire pour expliquer au petit chaton combien ce serait mieux, oui, tellement mieux, s'il mangeait ce qu'il chassait. Tuer pour rien, c'est du gâchis. Ça ressemblait trop à ce que font les hommes. Quel intérêt ? Pas bon à copier, ça, mon minou."
p.31


